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Une bonne prairie commence par une bonne composition de la végétation. Veillez à ce que celle-ci réponde aux besoins en nutriments et aux habitudes alimentaires de vos moutons. . Il existe diverses espèces de graminées ayant chacune ses propres caractéristiques : vivace, adaptée aux sols secs ou humides, dotée de racines solides, etc. La fléole des prés et le pâturin des prés sont de bonnes herbes pour les moutons.
Vous hésitez sur le meilleur mélange de semences à utiliser dans votre prairie ? Dans ce cas, laissez-vous guider par les collaborateurs de votre magasin AVEVE.
Vous maintenez votre prairie en bon état grâce :
Analysez chaque année la composition et l’état de votre sol et de votre herbe. Prélevez un échantillon et contrôlez le pH et la teneur en nutriments. Un taux d’acidité trop bas ralentit l’action des engrais et donc la croissance de l’herbe. Il y a donc un risque accru de voir apparaître de la mousse et des mauvaises herbes. La fertilisation rend le sol plus riche et plus fertile. Veillez à ce que votre prairie compte au moins 80 % d’herbe de qualité. Contrôlez l’apparition de zones dégarnies et réensemencez le cas échéant. Si le sol est trop humide, creusez des rigoles ou cherchez une autre manière de permettre à l’eau de s’évacuer. Le drainage est important, car un sol humide se dégrade plus rapidement sous les sabots des moutons.
Fertilisez votre prairie en fonction de l’usage que vous en faites. En broutant, les moutons amendent eux-mêmes une partie du terrain. Si vous tondez ou fauchez votre prairie au printemps, elle nécessitera un apport d’engrais plus important. Si vous fertilisez une fois par an, faites-le en avril ou début mai. Si vous le faites deux fois par an, répétez l’opération en août.
Vous avez le choix entre le fumier animal, le compost végétal et l’engrais artificiel. Le fumier animal présente l’avantage de durer toute la saison grâce à une dissémination progressive des nutriments. Il se compose de minéraux, de phosphore, de magnésium, de calcium et d’azote. Les minéraux rendent l’herbe nourrissante et appétissante. L’azote entraîne une poussée de croissance de l’herbe qui augmente sa teneur en protéines.
Demandez conseil à votre spécialiste AVEVE pour savoir quel engrais utiliser et en quelle quantité.
Grâce à un entretien, un pâturage, une tonte, une fertilisation et un sursemis adéquats, vous réduisez les risques de développement des herbes et plantes indésirables. Si votre prairie est couverte de mauvaises herbes, demandez conseil à votre spécialiste AVEVE qui vous aidera à trouver le désherbant adéquat. Si les mauvaises herbes dominent réellement, mieux vaut réensemencer.
Vérifiez la présence de plantes toxiques dans une prairie avant d’y faire paître vos moutons. Soyez particulièrement attentif à la présence de l’herbe de Saint-Jacques. Éliminez cette plante dès que vous la voyez. Normalement, les moutons évitent de manger des plantes toxiques, mais certains d’entre eux s’y risquent néanmoins. Bon nombre de ces plantes continuent à représenter un danger, même séchées. Sous cette forme, vos animaux ne les reconnaissent plus. Soyez dès lors particulièrement attentif à la composition lorsque vous fauchez vos prairies.
Une prairie doit être bien clôturée afin que vos moutons ne puissent pas s’échapper. À cet effet, il existe des poteaux, grillages et clôtures en bois, en plastique et en métal. Si vous optez pour le bois, évitez à tout prix l’acacia.
En fonction de vos souhaits, installez une clôture fixe ou mobile. Privilégiez un cadre avec un filet à moutons et une clôture électrique à une barrière en bois. Ce système est plus avantageux. Il est par ailleurs plus facile à déplacer, ce qui est pratique lorsque vous voulez changer de prairie. Une clôture électrique représente une barrière psychologique. Un mouton qui s’y est frotté une fois ne s’en approchera plus ! Autre avantage, ce type de clôture s’use moins vite et se conserve donc plus longtemps.
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